Restriction de l’acide undécafluorohexanoïque (PFHxA), ses sels ainsi que les substances apparentées au PFHxA : Cosmétiques concernés dès le 10 octobre 2026
Le 19 septembre 2024, la Commission a adopté la restriction concernant l’acide
undécafluorohexanoïque (PFHxA), ses sels et les substances apparentées au PFHxA, précisant que ces substances : « Ne devront pas, à partir du 10 octobre 2026, être mises sur le marché ou utilisées, à une concentration égale ou supérieure à 25 ppb pour la somme du PFHxA et de ses sels, ou 1 000 ppb pour la somme des substances apparentées au PFHxA, mesurées dans des matériaux homogènes, dans les éléments suivants :
(a) textiles, cuir, fourrures et peaux dans les vêtements et accessoires associés destinés
au grand public ;
(b) chaussures destinées au grand public ;
(c) papier et carton utilisés comme matériaux en contact avec des denrées alimentaires
dans le cadre du Règlement (CE) n°1935/2004 ;
(d) mélanges destinés au grand public ;
(e) produits cosmétiques définis à l’article 2(1), point (a), du Règlement (CE) n° 1223/2009. »
[Source : COMMISSION REGULATION (EU) 2024/2462 of 19 September 2024]
Lissage chimique des cheveux : Communiqué de l’Académie nationale de médecine sur l’acide glyoxylique
Le lissage chimique des cheveux, notamment la procédure dite « brésilienne », utilise des agents comme l’acide glyoxylique pour obtenir des cheveux lisses et brillants. Cependant, des études récentes ont révélé des cas d’insuffisance rénale aiguë chez des patientes ayant subi ce traitement, en raison de la formation de cristaux d’oxalate de calcium dans les reins. Ces cristaux se forment après l’absorption cutanée de l’acide glyoxylique, particulièrement en cas de lésions du cuir chevelu. L’Académie Nationale de Médecine recommande une vigilance accrue, notamment en évitant ces procédures en cas de peau abîmée, et insiste sur la nécessité d’informer les utilisateurs des risques potentiels. Un suivi de cosmétovigilance est également encouragé pour mieux évaluer l’étendue des dangers associés.
[SCCS Opinion on the safety of Silver (CAS/EC No. 7440-22-4/231-131-3) used in cosmetic products 03/07/2024].
Compl’Alim : Nouvelle plateforme de déclaration des compléments alimentaires
Dès le 23 septembre, Compl’Alim remplacera Téléicare pour la déclaration des compléments alimentaires. À cette date, toutes les nouvelles déclarations devront passer par cette nouvelle plateforme. Les administrateurs de Téléicare recevront un mail avec les instructions pour créer leur compte sur Compl’Alim. Les dossiers en cours dans Téléicare seront traités jusqu’à sa fermeture le 1er janvier 2025, mais les déclarations non instruites ne pourront pas être transférées. Compl’Alim proposera aussi un moteur de recherche sur le statut des ingrédients et des accès publics aux produits autorisés.
[Source : Ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire Vers une circulation de compléments alimentaires sûrs et conformes 10/09/2024].
L’essor des emballages biosourcés comme alternative au plastique
Alors que la question des emballages est plus que jamais au centre des préoccupations environnementales, des alternatives aux emballages pétrosourcés sont recherchées à travers les emballages biosourcés.
Un emballage biosourcé est entièrement ou partiellement issu de la biomasse, provenant de ressources agricoles, forestières ou marines. Par exemple, il peut s’agir d’un emballage à base de bioplastique plutôt que de plastique traditionnel. Les innovations dans ce domaine sont multiples, l’on peut citer les emballages à base d’algues, champignons, canne à sucre, lin…
De façon plus général, les matériaux biosourcés sont utilisés dans de nombreux domaines tels que la construction, l’alimentaire, les cosmétiques. D’après une étude réalisée par l’IFOP, ces matériaux avait déjà conquis plus de 88 % des Français en 2018.
Il est également essentiel de différencier les notions d’emballage biosourcé et biodégradable. Un emballage est dit biosourcé en fonction des matières premières utilisées, tandis que le terme biodégradable fait référence à sa capacité à se décomposer naturellement grâce à l’action des micro-organismes. Ainsi, un plastique biosourcé n’est pas nécessairement biodégradable, et inversement. Le laboratoire EXPERTOX, se propose de vous accompagner concernant la mise sur le marché de vos emballages biosourcés cosmétiques et alimentaires avec des prestations tel que l’interaction contenu-contenant.