Vers un report de l’interdiction des emballages styréniques à 2030
L’article 23 de la Loi Climat & Résilience interdit les emballages en polymères styréniques non recyclables dès janvier 2025. Cette interdiction concerne les matériaux non recyclables et ne pouvant intégrer une filière de recyclage, y compris les emballages primaires, secondaires, et de transport. Bien que la loi ne soit pas encore en vigueur, les discussions au Sénat proposent un report de cette interdiction à 2030. Tous les secteurs économiques, y compris les cosmétiques,sont concernés, qu’ils proviennent d’acteurs français ou étrangers. En attendant une confirmation législative, les entreprises doivent anticiper ce changement en recherchant des solutions plus durables pour leurs emballages.
.
[Source : Séance du 4 juin 2024 du Sénat report de l’interdiction des polymères non recyclables].
La Commission Européenne Sollicite des Avisd’Experts sur les Ingrédients Cosmétiques
La Commission Européenne a demandé au Comité Scientifique pour la Sécurité des Consommateurs (CSSC) de fournir des avis scientifiques sur la sécurité de certaines fragrances et filtres UV utilisés dans les produits cosmétiques. Parmi les substances examinées, on trouve :
Butylated Hydroxyanisole (BHA) (Numéro CAS 25013-16-5, Numéro CE246-563-8), identifié comme un potentiel perturbateur endocrinien.
– Benzophenone-2 (BP-2) (Numéro CAS131-55-5, Numéro CE 205-028-9) et
– Benzophenone-5 (BP-5) (Numéro CAS6628-37-1, Numéro CE 613-918-7),également considérés comme des perturbateurs endocriniens potentiels.
– Huile d’Arbre à Thé (Numéro CAS/CE68647-73-4 /285-377-1) : exemption CMR.
– Salicylate de Méthyle (méthyl 2-hydroxybenzoate ; Numéro CAS/CE 119-36-8/204-317-7).
– Diethylamino Hydroxybenzoyl HexylBenzoate (Numéro CAS/CE 302776-68-7/443-860-6).
[Source : Scientific Committee on ConsumerSafety (SCCS) Meeting of the Working Group onCosmetic Ingredients in Cosmetic Products -Luxembourg, 10 October 2024].
1,4-dioxane : point sur ce solvantcancérigène source de contamination
Le 1,4-dioxane a récemment été détecté dans certaines zones d’Île-de-France,notamment dans les eaux de la rivière Oise et de certaines usines de traitement d’eau,bien que les niveaux mesurés soient bien en dessous des seuils considérés comme dangereux pour la santé. Le Syndicat des eaux d’Île-de-France (SEDIF) affirme que les concentrations observées sont très inférieures à la limite recommandée par l’Organisation mondiale de la santé (50μg/L), et que l’eau potable reste sans danger pour la consommation humaine.[1]
Ce composé est un liquide incolore qui se dissout facilement dans l’eau. Il est principalement utilisé comme solvant dans la fabrication de produits chimiques, et comme réactif en laboratoire. En raison de ses propriétés, il est souvent présent dans les procédés industriels, mais il est également classé comme un contaminant préoccupant pour l’environnement et la santé humaine, notamment à cause de son potentiel cancérogène suspecté . [2] En plus de sa présence dans les eaux, l’on retrouve également ce composé dans l’air et les produits cosmétiques.
[Sources : [1] SEDIF, Service Public de l’Eau. « Articles du Parisien sur le 1,4-dioxane en Ile-de-France : on fait le point » le 26 aout 2024. Disponible en ligne : https://www.sedif.com/articlesduparisiensurle14dioxaneeniledefrancefaitlepoint
[2] ATSDR Toxicological Profile for 1,4 Dioxane – 2012. Disponible en ligne https://www.atsdr.cdc.gov/ToxProfiles/tp187.pdf].